Synopsis et informations pour la soirée se retrouve dans le flyer ci-dessous :

De tout temps, les textiles ont témoigné avec grâce et humilité des coutumes, du savoir-faire et, plus généralement, de l’essence des peuples qui les ont fabriqué.
Le CRDITM nous invite à voyager en Afrique et au Japon en exposant des œuvres textiles de la fin du 19ème et du début du 20ème siècle
En terre d’Afrique, à l’ouest du Cameroun, la région des Grassland a donné naissance aux N’DOP. Ces cotonnades, empreintes de symbolisme, aux mystérieux motifs géométriques, sont teintes à l’indigo après que des réserves cousues avec du rafia aient été faites. Ces étoffes, réalisées en plusieurs étapes, nécessitent l’intervention de nombreux maitres artisans (et artisanes) situés en des lieux éloignés les uns des autres : ainsi faut-il plusieurs mois et des milliers de kilomètres pour les fabriquer.
Symbole de prestige, les N’DOP sont utilisés aujourd’hui dans tous les évènements politiques, religieux, rituels ou familiaux. Ils sont l’emblème de la culture du peuple du Grassland.
Plus à l’ouest, la Côte d’Ivoire propose de délicates étoffes réalisées en vannerie. Dans le sud-ouest du pays, les femmes DIDA et GODIÉ tressent des jeunes feuilles de palmier-rafia pour les transformer en vêtements de prestige qui attestent de la position sociale de leur propriétaire. Les étoffes sont teintes en utilisant des colorants issus de la nature voisine. Des motifs sont réalisés en créant des réserves par plissement, ligatures ou pinçage à l’aide d’un brin de rafia.
L’art des femmes DIDA est remarquable: son raffinement s’exprime avec une grande économie de moyens.
Grace aux BORO, d’un seul regard nous sommes plongés dans l’histoire et la mémoire du Japon.
Témoignage d’une vie de dur labeur et de parcimonie, le Boro est fabriqué en assemblant et en superposant des pièces de coton usagées et teintes à l’indigo.
Utilisées d’abord par les riches citadins, ces pièces ont commencé à parvenir dans les campagnes japonaises au milieu de XIXème. Les femmes les utilisaient pour faire des manteaux, des couvre-foutons et d’autres textiles pour la maison.
Témoin de l’histoire de chaque famille d’où il provient, le Boro est devenu un symbole de l’âme de la culture japonaise.
Pour terminer, nous pouvons admirer de superbes kimonos de coton et de chanvre teints à l’indigo avec des réserves en arashi-shibori.
Et ne pas oublier qu'il y aura des visites guidées les samedi 17 et 24 avril à 13 h au coût de 4 $/participants.
Et des ateliers de teinture avec réserves samedi 17 et 24 avril de 14 h à 16 h. 20 $ Tout est fourni.
Pour vous inscrire, contactez Catherine : cath.derobert@sympatico.ca. Ou tél : 514 735 1592