
(inspiration)

(textile)
Dans la tradition du temps des Fêtes, le Centre vous invite à sa vente
de Noël du 9 au 18 décembre 2010.
Cette année en plus des vêtements et des accessoires mode et de
décoration, vous trouverez des métrages et coupons exclusifs.
De plus, vous aurez la possibilité de faire imprimer, sur place, T-shirt
et tablier sur lesquels par la suite vous pourrez y ajouter votre touche
personnelle par l'application directe de colorants.
Propagez la bonne nouvelle et au plaisir de vous y rencontrer.
(cliquez pour voir dans un plus grand format)
L’exposition « La relève se relève » au MCTQ est prolongée jusqu’au 15 janvier. Mélanie Morin, qui y expose plusieurs pièces sur le thème du soulier, répond à nos questions au sujet des colorants naturels :
-Au CRDITM, les étudiants apprennent à travailler avec divers colorants de synthèses, adaptés tant aux textiles naturels qu’artificiels. Les œuvres que tu exposes actuellement au MCTQ arborent des couleurs profondes obtenues avec des colorants naturels. Qu’est ce que les colorants naturels ?
-C’est la matière tinctoriale contenue dans les végétaux, les sels minéraux et dans certains insectes ou mollusques, que nous utilisons pour colorer nos fibres.
-Quels sont les colorants naturels que tu as utilisés pour réaliser le livre textile « Mes premiers pas « ?
-J’ai utilisé un mélange de végétaux et de sels minéraux ; de la garance, du bois de santal et de campêche ainsi que de l’alun et du sulfate de fer. J’ai travaillé ceux-ci seuls et en les mixant entre eux pour maximiser les teintes que je pouvais obtenir avec un minimum de matières premières. J’ai aussi travaillé avec des transferts d’objets rouillés.
-Comment fais tu pour imprimer des dessins ou des motifs avec des colorants naturels ?
-Pour certains motifs, j’ai travaillé avec de la cire de soya dans laquelle j’ai gravé mes dessins et coloré ces incrustations d’un mélange liquide de sulfate de fer et de tannins.
J’ai aussi utilisé des bases d’impression de synthèse comme de la base gonflante et du GD-200.
Il y a certains tissus qui sont issus de la récupération, donc que je n’ai pas teints mais réutilisés.
-Ces colorants sont-ils vraiment moins polluants que les colorants de synthèse ?
Il est difficile de répondre à cette question, trop de facteurs entrent en jeu. On doit tenir compte de la façon dont ceux-ci sont produits ou fabriqués, du transport, de la quantité qui est utilisée et du type de colorants de synthèse. Parmi ces derniers, certains sont moins polluants que d’autres. Il faut voir également l’usage que nous en faisons et comment nous disposons de nos surplus. Il y a aussi des sels minéraux et des plantes qui peuvent être très nocives.
-Les colorants naturels ont-ils encore leur place dans l’industrie textile actuelle ?
-Je ne crois pas qu’on puisse faire de la production avec les colorants naturels. C’est un procédé plutôt long. On doit souvent faire macérer, bouillir ou préparer nos tissus avant la teinture. Il faut aussi se questionner sur l’impact qu’aurait le retour des colorants naturels dans l’industrie. Il faut cultiver les plantes, qui souvent ne donnent qu’une infime partie de colorant. Serait-il souhaitable d’utiliser le sol pour ces cultures compte tenu qu’il faut se nourrir avant tout.
-Pourquoi as-tu fait le choix des colorants naturels ?
-Les colorants naturels allaient bien dans ma démarche pour le livre. Je me questionnais sur la trace qu’on laisse derrière nous. Et il allait de soi que j’en laisse le moins possible derrière moi.
-Plusieurs de tes œuvres sont faites de végétaux cousus ensembles, et mis en volume. Comment fais-tu pour coudre des feuilles mortes à la machine sans les déchirer ?
-C’est très mystérieux, je me demande aussi comment j’ai réussi ça. Je crois qu’elles se montrent plus fragiles qu’elles le sont en réalité.
-Où peut-on apprendre à utiliser les colorants naturels ?
-Pour ma part, j’ai regardé quelques livres sur le sujet et fait de nombreuses expériences.
Merci Mélanie.
-Application de rouille sur crêpe de Chine
-Construction des réserves au fil à coudre
-Bain de n’galama une plante d’Afrique de l’Ouest riche en tannin- Un tissu gris et rouille qui va danser sur scène
Nous avions déjà remarqué Pollen lors d’une expo au centre des textiles contemporains de Montréal. Nous avons de nouveau croisé sa route aux Puces Pop de Montréal le 2 octobre dernier, avec autant de plaisir. Alors on a envie de vous la faire connaitre !
Pollen, c’est Julie André, une jeune designer textile française qui a adopté Montréal. Chacun de ses bijoux et accessoires est un petit univers poétique aux couleurs délicates. Julie utilise du papier transfert, acheté en papeterie, pour imprimer avec une simple imprimante à jet d’encre des motifs tirés de planches illustrées anciennes, animaux ou personnages rétro. Des points de broderie et de la fine dentelle ajoutent au raffinement de l’objet.
Pollen, c’est aussi une collection de foulards en textiles naturels teints aux colorants Dylon, et peints en application directe avec des peintures pour tissu pebeo ou Javana.
http://pollen-textiles.blogspot.com/
Toutes les fantaisies sont permises : écrire, faire des courbes avec des virages serrés, tourner en rond toute allure.
On neutralise l’action des griffes d’entrainement, et on utilise un pied spécial qui permet de bien voir ou se plante l’aiguille. Des dessins très précis, comme cette feuille en relief ou ce paysage à l’aiguille sont possibles.
Et en brodant sur du film soluble, on peut obtenir des dentelles.
Vous voulez apprendre ?
Atelier d’initiation samedi 30 octobre de 9h30 à 16h30
Au CRDITM.
Cout 55 $, au profit du projet Inde.
Contactez Catherine pour information, ou pour une autre date.
Parmi les nombreuses techniques enseignées au Centre, Catherine préfère l’impression au bloc : mise en œuvre simple, rapide, peu couteuse, versatilité. Impression sur tissu ou sur papier, à l’encre, aux pigments ou à la cire, les possibilités sont nombreuses ! Ses carnets et cahiers sont réalisés avec des papiers de récupération, la couverture imprimée sur du beau papier de chiffon avec des colorants pigmentaires. Les reliures en ficelle de lin ou de coton, combinées à des perles de bois leur donnent un caractère naturel.
Catherine vous propose de venir fabriquer vos propres carnets lors d’un atelier qu’elle animera le 4 décembre. Contactez nous pour plus d’information.
Actuellement, ils sont en vente à St Etienne ( France) à l’Atelier du coin. http://latelierducoin.over-blog.net
Vous les trouverez également lors de notre vente de Noel.
Apprendre des techniques intéressantes lors d’une fin de semaine, et repartir avec un objet qu’on aura fabriqué soi même : chapeau ou bijoux en feutre, vêtement, carnets imprimés, … Catherine, Eve et Nathalie sont heureuses de vous faire partager leurs connaissances, pour un prix intéressant. Les profits serviront à financer leur projet de voyage en Inde ( départ le 29 décembre). Voici le programme :